Bienvenue!

Bonjour! Bienvenue sur mon blog!

J'ai 12ans, mais j'aime beaucoup écrire des livres, c'est pourquoi je crée un blog pour que tous ceux qui le veulent viennent les lire, et me prévenir en cas de problèmes, ou d'idée pour poursuivre un récit...
Il y a des livres pour chaque goûts: aventure, policier, humour, vie...
J'ai beaucoup d'auteurs préférés, et ce sont eux qui m'ont inspiré, c'est pourquoi je les remercie. Grâce à eux et à leurs idées, j'ai pris plaisir à lire, au point de vouloir à faire moi-même des livres, de passionner les personnes à la lecture, de faire travailler l'imagination.
Mes camarades de classe m'ont beaucoup aidé avec leur soutien, leur motivation et leur envie de voir mes livres finis. Ce sont elles qui m'ont poussé à faire ce blog pour lire mes livres en intégralité, et pas seulement un chapitre par jour et encore.
J'espère que ce blog vous plaira, et que vous viendrez souvent le visiter pour voir la suite de mes histoires.
Voilà, merci à vous de votre attention, je vais maintenant vous présenter mes histoires.

dimanche 12 mai 2013

Terror End Panic (1, Toute la Terreur du monde)

Futur Apocalyptique     /     Gaëlle Chevalier 




Remerciements tous particuliers à Laurianne et à  Sasha pour leurs idées et leur soutien.

Je remercie également tous mes camarades de 5e 1 Bleue pour l’inspiration qu’ils m’ont procurée.

Attention! Dans cette histoire, il n'arrive pas ce que je souhaite. Les personnes qui meurent, la guerre, le texte à la 1ere personne, bref, les actions qui se déroulent ne sont pas des rêves pour moi que j'aimerais dans la réalité.



PROLOGUE

L’idée d’une troisième guerre mondiale paraissait inconcevable à beaucoup de personnes. La ‘’paix’’ régnait depuis plusieurs décennies en Europe, en Amérique et en Asie. Certes, plusieurs grandes puissances telles que la France, les Etats-Unis, l’Angleterre ou encore l’Allemagne prenaient part aux ‘’petites’’ guerres qui avaient lieu en Afrique, mais cela n’atteignait pas la population des grands pays. Certaines personnes seraient d’accord avec moi si je disais que ces ‘’petites’’ guerres n’étaient qu’un avant-goût de la catastrophe mondiale qui allait débuter de la façon la plus horrible qui soit.
  L’idée que des bombes atomiques et autres tombent entre des mains malintentionnées paraissait –à certains- tout aussi improbable.
Les scientifiques inventent de nouvelles technologies et ne pensent pas un seul instant que leurs découvertes pourraient se retourner contre eux aussi facilement qu’un boomerang.
Mais dans le monde, toute chose a une faille et la paix ne pouvait pas durer si longtemps.


CHAPITRE 1                                               (28 mai 2016)

   La période la plus horrible de ma vie a du se dérouler durant ces trois années. Trois années souffrances et de morts. Combien d'amis ai-je vu périr à mes côtés? Combien sont morts dans cette guerre inutile? J'ai perdu les comptes... Nous sommes très peu à avoir survécu. La population mondiale fut divisée par deux en trois ans. Mais, sans vouloir paraître cruelle, cela régla bien des problèmes politiques, économiques, environnementaux...
   Je me rappelle comment tout cela a commencé. Nous étions en 2nde 1 Bleue. Nous étions en cours avec Mme. Milquet. Il faisait beau, les stores étaient à moitié fermés, nous étions tous en t-shirt
   Nous entendîmes alors la sonnerie. Pas la sonnerie du lycée, non, la sonnerie nationale, vous savez, celle que l'on entend le premier mercredi du mois. Tout le monde commença à se raconter des blagues sur la fin du monde. Une sorte de tradition.
   Je crois que je suis la première à réaliser que nous n'étions pas un mercredi. Je le dis d'une petite voix.
     "-On n'est pas un mercredi pourtant!"
   Là, tout le monde s'est tu. Ils venaient de réaliser ce que je disais, et ce que cela impliquait. Il y avait une guerre.
   La première preuve de l'existence de cette guerre se présenta dans la minute qui suivit. Nous étions tous figés, les nerfs tendus, l'oreille aux aguets, prêts à courir. Soudain, un avion passa au dessus de nos têtes. Un sifflement retentit, et une formidable explosion rasa un quartier à côté du lycée. C'est ce que nous pouvions voir à travers les stores. Et, d'un coup, les murs tremblèrent, les fenêtres se fissurèrent.
   Alors là, ce fut la panique totale. Des filles hurlèrent, des personnes se précipitèrent à l'extérieur de la salle. Nous vîmes Mme Milquet partir loin devant nous, seuls et désemparés. Tout asthme oublié, évidement.
   Au moment où nous atteignions,  mes amies et moi, l'escalier, un autre bombe fut larguée, détruisant les marches et tuant les élèves qui s'y trouvaient. Ce fut la fin des fenêtres, qui explosèrent. Je me protégea le visage, mais mes mains furent striées d'écorchures. La vague d'élèves se rua alors vers l’escalier intérieur. En passant devant les salles de classe désertes, je vis des lycéens qui, poussés par le désespoir, se jetaient des fenêtres et mouraient sur le coup en tombant sur le sol.
   Enfin, mes amies et moi arrivâmes en bas, dans la cour. Son état était épouvantable: des morceaux d'escaliers étaient tombés en faisant des cratères, des élèves étaient parfois en dessous, plus les cadavres de ceux qui s'étaient jetés... Bref, un vrai carnage. Mon estomac fit un salto quand il entr'aperçu le corps d'un type, les bras et les jambes formaient des angles bizarres, une flaque de sang s'étalait derrière le crâne. Soudain, Laure, une grande brune baraque des épaules (elle fait de la gym) me saisit le bras. Je sursaute et me tourne vers elle. Son visage ne reflète qu'une profonde inquiétude, comme nous tous, je pense.
   "-Gaëlle? Tu n'as pas vu Ella?
   -Elle était derrière moi, dans l'escalier! Elle ne doit pas être loin!
   -Peut être, mais je ne la trouve pas... Ah! Où est-elle?"
     Laure se retourne et s'en va. Je regarde alors autour de moi, et une question sournoise me vient à l'esprit: combien de personnes que je connais ne sont plus de ce monde?
     Je cherche mes amies. Ce ne fut pas compliqué, elles étaient regroupées sous le préau l'air hagard. Vanessa, la meilleure amie d'Ella, prend son courage à deux mains et déclare:
   "-On doit faire quelque chose!
   -Mais quoi? (Je n'ai pas ma langue dans ma poche) Retourner dans le bâtiment, maintenant en feu, serait du suicide!
   -Mais rester là aussi! s'exlame Laure.
  -Et que voulez-vous qu'on fasse? Personne ne nous a jamais expliqué ce qu'il fallait faire en temps de guerre, dis-je. Faut faire comme dans les livres: Attendre et espérer."
     Avant d'aller plus loin, il faut que je vous présente mes amies, car elles vont rester un petit bout de temps, et certaines même jusqu'à la fin.

  • Vanessa: elle est grande, brune, elle fait de la natation. Elle a du caractère et elle se laisse pas faire.
  • Laure: je vous l'aie déjà décrie il y a quelques lignes, mais pour ceux qui lisent entre les lignes, je répète. Elle est grande (aussi!), cheveux bruns-roux, yeux verts. Elle fait de la gym, elle est donc musclée. Elle aime pas beaucoup les conflits, elle préfère quand tout le monde s'entend bien.
  • Sophie: d'origine marocaine, elle a les chevaux bruns foncés bouclés et des yeux chocolats. Elle est en train de grandir. C'est le genre de fille qui rit tout le temps, toujours joyeuse, prête à remonter le moral.
  • Ella: c'est une thaïlandaise aux longs cheveux noirs. Elle est plutôt grande et jolie. Elle a un caractère de cochon: elle baffe tout le temps. Mais on peut toujours compter sur elle.
  • Et moi: je suis grande, blonde aux yeux bleus, toujours sarcastique. Je sais pas toujours ce que je dis et je n'ai pas ma langue au chat.
     Revenons à nos moutons. Un vrombissement dans l'air nous fait lever la tête. Un ''petit'' avion militaire est en train de se poser dans la cour. Alors, pleins d'élèves se précipitent vers lui. Mais je ne crois pas un seul instant à cet aide inattendue. Contrairement à deux de mes amies qui courent. Grave erreur.


CHAPITRE 2

   "-Non! Crie-je"
     Comme d'habitude, personne ne m'écoute. Enfin, presque comme d'habitude. Mais là, j'ai vraiment un mauvais pressentiment. Des soldats, pensant à des lycéens en temps de guerre? Étonnant.
     C'est alors que je découvris la supercherie. Des mitraillettes -ou autre, je ne m'y connais vraiment pas- étaient sorties du ventre du vaisseau.
   "-Non! Hurlais-je."
     Trop tard. Elles s'étaient déjà mises à tirer. Je vis la scène comme au ralenti. Les balles s’enfoncèrent dans les élèves, leurs corps s’effondrèrent lentement vers le sol. Holly et Anne tombèrent parmi les premiers. Dès que les tirs s’interrompirent, je vis Ella dévaler les marches vers nous, les cheveux légèrement roussis.
   "-Je vais bien, murmura-t-elle, je vais bien."
     Les moteurs de l'avion se remirent à tourner, et il décolla dans le ciel gris. On se précipita vers les corps d'Holly et d'Anne. Malheureusement, Anne était déjà morte, alors qu'Holly vivait encore. Je m'accroupis à ses côtés, sans faire très attention au sang un peu partout.
   "-Gaëlle... Dis à Etienne... balbutia-t-elle."
     Un immonde gargouillis lui coupa la parole, du sang dégoulina de sa bouche et ses yeux devinrent vitreux. Que souhaitait-elle que je dise à Etienne? Enfin donc! A quoi pensais-je? Qu'elle nous dirait que nous étions des super amies pour elle, qu'elle aurait aimé passé plus de temps en notre compagnie? Pas son genre.
    Une question me trotta alors dans la tête: pourquoi des ''militaires'' seraient venus dans un lycée pour massacrer tous les élèves? Pourquoi?
     Ma réflexion fut interrompue par un tremblement de terre. Quelques briques du mur tombèrent. A mon avis, il ne reste plus très longtemps avant que le lycée ne s'écroule. Je me tourne vers mes amies. Il est temps de quitter le lycée. Vanessa pleure, mais je pense que c'est plus pour la mort d'Holly ou d'Anne que pour la guerre. On se dirige ensemble vers la grille, croisant quelques survivants qui restent prostrés au sol, en état de choc.
     L'ancienne grille blanche qui se dressait à la bordure de la cour n'est plus qu'un tas fumant. On s'en approche lentement. Au fur et à mesure, mes mains se font remarquer: elles se teintent de mon sang. J'ai du être plus touchée dans l'explosion que je ne veux bien l'admettre. Soudain, j'entend des pas précipités derrière nous. Je me retourne et voit plusieurs silhouettes qui courent vers nous. Je saisis le bras de la personne à côté de moi -Laure- pour qu'elle se retourne. Je plisse les yeux pour essayer de distinguer quelque chose à travers l'épaisse fumée mais c'est impossible. En tant que parano, je me dis immédiatement que de toute façon je ne verrais leurs visages qu'à deux mètres: le moment où il sera trop tard pour s'enfuir. Je me retourne vers Laure et je vois qu'elle et les autres sont déjà sorties de l'école. Après un dernier regard en arrière, je me mets à courir pour les rejoindre. Je conserve un mauvais pressentiment à propos de ces personnes.
      Nous marchons dans les rues de la ville depuis de longue minutes. Les bâtiments sont en ruines, des gravats bloquent les routes, et je remarque certaines personnes restant prostrée dans un coin, attendant que la mort vienne les chercher, je pense. Il y avait aussi ceux qui avait l'envie de survivre et qui rassemble leurs provisions et leur famille pour s'en aller, à la campagne ou chez des amis. Mais nous, on pouvons nous aller ? Et puis, soudain, je sens que quelqu'un m'observe. Je regarde autour de moi, distingue vaguement une ombre sur un toit , qui disparaît rapidement. Je pense avoir rêvé car mes autres amies n'ont pas réagi. Alors, nous continuons à marcher, un peu comme si nous espérions qu'en marchant nous arriverions au bout de ce cauchemar.


       Après un long moment, on s'arrête. Personnellement, c'était une bonne nouvelle car je ne pouvais pas continuer plus loin avec mes jambes complètement épuisées et mes mains ensanglantées. Mais durant cette pause, je ne peux m'empêcher de me sentir observée. Je regarde vers les toits, mais personne n'est visible. J'observe attentivement mes amies, et ne distingue rien d'autre qu'une profonde inquiétude et lasses, oh oui, elles étaient lasses de tout cela après juste quelques heures de guerre. Mais cela ne répondait pas à mes questions. Où était la personne qui me mettait si mal à l'aise ? J'observais les coins de rues, les fenêtres des bâtiments. Le sentiment grandit, de plus en plus. Une personne me saisit les épaules, je reçut un coup, et ce fut le noir total.


CHAPITRE 3 :

      La première chose qui me frappe quand j'ouvre les yeux est la lumière. Une lumière éblouissante, blanche et semblant jaillir de partout.
       La deuxième c'est que je suis seule, dans une chambre au carrelage blanc. Je ressent une légère douleur à la nuque, comme un torticolis, même si je pense que c'est le coup que j'ai reçu qui fait ça.

       Je me lève doucement. Mes jambes tremblent quand je prend appui dessus, et je me rend alors compte que j'ai une perfusion. Ne souhaitant pas m’embarrasser, je l'arrache, retenant un cri de douleur. La porte s'ouvre dans un grincement léger, je regarde dans le couloir. Le sol est en carrelage blanc et les murs sont bleu-vert.

       Une fois dehors et la porte soigneusement refermée, je prend à droite. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut être parce que je suis droitière. J'ouvre la première porte qui arrive et je jette un œil dedans. Cette chambre est semblable à la mienne, mais il y a quelqu'un dans le lit. Je m'approche prudemment et découvre le visage de Laure, bien amoché. Je tente de la réveiller mais elle ne bouge pas. Je me résigne, retourne doucement à la porte. Au moment où je referme la porte et me retourne, je rentre dans une personne. Un soldat, vu son uniforme.

           « Oh non, pas encore » soupirai-je.

       Le soldat, qui fait une tête de plus et dix muscles de plus, me regarde d'un air surpris et méfiant. Il est blond, des yeux bleus pâles et un visage assez maigre.

           « -Mais de quoi tu parles ? Me demande-t-il d'une voix dubitative.

           -Tu vas me ramener à ma cellule et me recoller ma perfusion, c'est ça, hein ? T'es du côté des types qui ont bombardés le lycée, hein ?

             -Mais non, pas du tout, je fais partit d'un groupe de résistants !

             -Mais ça fait même pas une journée que la guerre à commencer !

             -Non ! Ça va bientôt faire une semaine. »

       J'en reste coite. Je n'ai quand même pas pu rester une semaine dans le coma dans cet hôpital ! Et Laure ne peut être encore endormie ! Je remarque que le type me dévisage. Je le toise ( même si j'ai un peu de mal tellement il est grand ), et il dit :
            « -Au fait, je ne suis pas un terroriste.
            - Bah t'es quoi alors ? Et qu'est-ce que tu fais là ? Et où on est ? Et...
            - Attends, m’interrompe-t-il, suis moi, les soldats arrivent. »
       En effet, on commence à entendre des pas rythmés au loin. Je tourne la tête vers le bruit. Le type me prend le bras et me tire du côté opposé. Je le suis en trébuchant. Nous courrons, suivons un dédale de couloirs, et au bout de plusieurs minutes je commence à me demander si il sait où il va. Soudain, une patrouille de soldats surgit juste devant nous, au détour du couloir. Je sursaute, mais les soldats, qui ont une rapidité d'action surprenante, nous ont déjà encerclés. Ils sont cinq, tous masqués et armés. Ils sont grands, musclés mais ne paraissent pas très malins.
           « -Êtes vous armés ? Demande un soldat.
            - Oui, répond le type à côté de moi.
           - Posez votre arme sur le sol, ordonne le premier soldat. Il se tourne vers moi, pendant que le type jette son fusil. Et vous ? Êtes vous armée ?
           - J'ai une tête à être armée ? » Répondis-je agressivement.
       Le soldat qui parle s'avance de deux pas vers moi. Il lève son arme et me la pointe sur le front.
            « - Es-tu armée oui ou non ? »
       Je sens une lame se glisser dans ma main droite. Je trésaille, mais c'est seulement le type qui vient de me donner un couteau.
            « - Et moi je vous ai demandé si j'avais une tête à être armée. »
       Le soldat s'approche encore plus. Au moment où je commence à sentir son haleine poisseuse, je lui lacère le bras avec mon couteau. Je crois lui avoir fait mal, car il se met à hurler. Profitant de la diversion, le type me reprend le bras et me force à la suivre. Je garde le couteau serré dans ma main droite. Le soldat que je viens de taillader hurle :
            « - Rattrapez les !!! »
       Mais nous avons pris trop d'avance, et ils nous perdent de vue au détour d'un couloir. Le type ouvre la première porte sur sa droite, me pousse à l'intérieur ( je manque de tomber) et referme derrière lui. Nous sommes dans une chambre froide, avec des carcasses d'animaux. On prend le temps de souffler un peu, et on entend les soldats passer en courant. Assez fière de moi, je lui murmure :
            « - Je t'ai sauvé la vie. »
        Il me lance un regard assassin, puis hausse les épaules. Je ne comprends pas vraiment ce que ça veut dire, mais il ne me laisse pas le temps de l'interroger : il est déjà repartit. Avec un soupir, je le suis dans le couloir maintenant désert.
       Après un long moment de marche, on arrive devant une porte munie d'un code, et elle paraît très sécurisée. Il tape un code très vite, je n'arrive pas à le voir, et entre dans la pièce. Je regarde à gauche, à droite puis me faufile à sa suite.